Dans la bibliothèque de Damasio Posted in: Blog, Blog littérature
Découvrez la bibliothèque d’Alain Damasio à l’occasion de la sortie d’un épisode du BookClub de Konbini. Considéré comme l’un des maîtres de la science-fiction française, il est devenu célèbre grâce à La Horde du Contrevent. Spécialisé dans les dystopies politiques et les ouvrages d’anticipation, il écrit de nombreuses nouvelles, ainsi que des œuvres pour la radio, les jeux vidéo ou la scène.
Comment naviguer entre dystopie et réalité galopante ?
Dans un pays placé sous un contrôle étatique totalitaire, Winston Smith, un employé du ministère de la Vérité, falsifie l’histoire pour ne pas compromettre le pouvoir qui se serait trompé dans le passé. Dans une société où les sentiments humains ont été éliminés, le jeune homme cherche l’amour et la liberté. Récit dystopique initialement paru en 1949.
Le mystère d’être un corps, un corps qui interprète et vit sa vie, est partagé par tout le vivant : c’est la condition vitale universelle, et c’est probablement elle qui mérite d’appeler le sentiment d’appartenance le plus puissant. Ainsi, les animaux sont pour nous à la fois des parents et des étrangers d’une profonde altérité.
Baptiste Morizot approfondit ici une série d’enquêtes philosophiques fondées sur la pratique du pistage. Il s’agit de pister à la fois les vivants sur le terrain et les idées que nous nous faisons d’eux dans la forêt des livres et des savoirs… Ce livre approche les animaux, humains compris, comme autant de “manières d’être vivant”.
Parce que, depuis plusieurs décennies maintenant, la gauche ne cesse de stagner, de régresser, de perdre les combats qu’elle engage, il est nécessaire d’interroger nos stratégies, nos modes de pensée et nos manières de lutter. A quelles conditions les forces progressistes peuvent-elles redevenir puissantes politiquement ?
Dans Van Gogh le suicidé de la société, publié en 1947, Antonin Artaud fait de la violence de Van Gogh la réponse à l’obscénité haineuse du monde et des psychiatres de sa folie, une réponse de l’âme à l’imbecillité universelle qui lui souffle “Vous délirez”. Alors Van Gogh s’est tué parce qu’il ne pouvait pas tuer le psychiatre, le docteur Gachet. Il s’est tué parce qu’il ne pouvait plus supporter ce “délire” qu’on attachait à ses pas.
“Je vois à l’heure où j’écris ces lignes, le visage rouge sanglant du peintre venir à moi, dans une muraille de tournesols éventrés,dans un formidable embrasement d’escarbilles d’hyacinthe opaque et d’herbages de lapis-lazuli. Tout cela, au milieu d’un bombardement comme météorique d’atomes qui se feraient voir grain à grain, preuve que Van Gogh a pensé ses toiles comme un peintre, certes, et uniquement comme un peintre, mais qui serait,par le fait même,un formidable musicien”.
Ils et elles sont infirmières, médecins, psychiatres, barreurz de faille ou neuro-trameurz, street médics, porteuses de guérison, patientes, schizophrènes, malades, malades chroniques ; ils et elles viennent d’Islande ou de Titan, de Bastia ou de Jù-Dà, plus grande cité de l’univers ; pointent à l’hôpital ou à l’osto, au Collège de Médecine Autonome ou à la pension Broussaille.
Tous et toutes nous racontent leurs espoirs et leurs luttes, le monde qui vacille et se reconstruit, les systèmes de santé qui déraillent et le soin qui, sur Terre ou dans de lointaines galaxies, nous ramène à l’autre.
À contre-pied des lamentations courantes, cet essai propose une vision d’ensemble des questions que pose le déferlement d’images et d’informations qui condamnerait notre société à un déficit attentionnel pathologique. La sur-sollicitation de notre attention est un problème à mettre au cœur de nos analyses économiques, de nos réformes pédagogiques, de nos réflexions éthiques et de nos luttes politiques. Rien ne nous condamne toutefois à une dissipation abrutissante.
Comment rediriger notre attention ? Faut-il apprendre à gérer nos ressources attentionnelles pour être plus compétitif ? Ou à nous rendre mieux attentionnés les uns envers les autres, ainsi qu’envers les défis environnementaux et sociaux qui menacent nos milieux existentiels ? Ce livre esquisse une écologie de l’attention porteuse d’alternatives à une suroccupation qui nous écrase.
En quoi la philosophie est-elle demeurée jusqu’à présent prisonnière de préjugés ? Pourquoi le projet même de recherche du vrai est-il suspect ? C’est l’examen de ces deux questions qui conduit Nietzsche, dans Par-delà bien et mal, à récuser la problématique de la vérité pour lui substituer celle, plus radicale, de la valeur.
Et c’est pourquoi ce texte de 1886 constitue sans doute l’ouvrage le plus propre à faire saisir la logique spécifique, déroutante autant que rigoureuse, de la réflexion nietzschéenne, tout comme il est celui qui en détaille le plus clairement les aboutissements : la définition nouvelle du philosophe, du “philosophe de l’avenir”, comme créateur de valeurs, et l’interprétation de la réalité comme volonté de puissance.
Livre d’aphorismes dans lequel la profondeur et la malice se tiennent par la main, selon Nietzsche lui-même. L’amour de la vie y est compris comme une coïncidence de soi avec le destin, interdisant même d’accuser les accusateurs. Tout y relève de cette tonalité sentimentale que Nietzsche attribuait à Épicure, le philosophe qui a trouvé le bonheur en ayant souffert toute sa vie.
Comme un rhizome, des théories, des modèles, des représentations, des signes, des obstacles… se confrontent, se combinent, suggèrent, proposent, et poussent dans des directions les plus inattendus pour examiner les racines et l’évolution des éléments de l’art, de la science, de la psychologie et de la politique.
En 2120, Yves, un archiviste du Bureau des Essentiels, sauvegarde des données qu’il devait supprimer dans la mémoire de Mikki, son robot domestique, également porteur de son enfant. Soupçonné par les autorités, il s’enfuit précipitamment avec Mikki et sa femme Julia. Le couple meurt dans un accident de voiture tandis que le robot, choqué mais survivant, accouche d’une petite fille qu’il nomme Isi.
Le nouveau projet SF sur le thème de l’intelligence artificielle de Mathieu Bablet, l’auteur du best-seller Shangri-La, véritable coup de cœur des libraires et des lecteurs. Un regard à la fois acerbe et juste sur des problématiques actuelles (crises écologiques, économiques et migratoires) par le prisme de l’Anticipation.
Dans une société hypertechnologique où l’ordinateur règne en maître, Case est un pirate de génie au cerveau directement branché sur la matrice, le monde des données et programmes, où il évolue comme dans un univers réel. Premier roman.
Qu’ont en commun des vierges martyres, un moine copiste passionné de sciences occultes et un orphelin devenu chevalier au temps des premières croisades ? Leurs destins sont liés à celui de Hildegarde de Bingen, une femme visionnaire dont l’influence décisive sur la médecine, la poésie et la musique transcenda son époque. Cette fresque épique et foisonnante est une plongée au cœur du Moyen Age, un roman-monde qui en dévoile les aspects les plus obscurs comme les plus lumineux.
Tom Ciancio, auteur-compositeur talentueux à la sensibilité exacerbée, est revenu vivre quelque temps dans la maison familiale de Peyrache, à la campagne. C’est là qu’il va tomber éperdument amoureux d’une mystérieuse fille aperçue dans un chasse-neige. Autour de lui évolue une famille à la fois violente et attachante, mêlant reproches et affection, empathie et conflits, sans oublier les incursions de son manager, personnage haut en couleur et gouailleur.Comme un chœur de tragédie grecque sur une musique rock.
Tom puise son inspiration dans chacun de ces éléments. Avec son écriture mélodieuse qui se joue des mots, Fabrice Capizzano nous emporte dans une chronique familiale lucide, souvent teintée d’amusement, et dans une histoire d’amour poétique et passionnelle. Un livre intense, virevoltant et bouleversant.
Un homme parle à des animaux, c’est-à-dire à des êtres sans réponse. Il prononce Le Discours aux animaux qui est une suite de douze “promenades”, une navigation dans l’intérieur – c’est-à-dire d’abord dans sa langue et dans ses mots.Un homme parle à des animaux et ainsi il leur parle des choses dont on ne parle pas : de ce que nous vivons, par exemple, quand nous sommes portés à nos extrêmes, écartelés, dans la plus grande obscurité et pas loin d’une lumière, sans mots et proches d’un dénouement.
Les autres siècles appelaient ça “crise intérieure”, le nôtre “dépression”. Valère Novarina pense que c’est un état très nécessaire, très salutaire, à ne pas soigner : l’homme a encore beaucoup à se parler à lui-même…
Pour aller plus loin...
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