Lapin maudit
Entre Eraserhead de David Lynch, Carrie de Stephen King et Les Revenants de Laura Kasischke, elle est la nouvelle voix du réalisme magique. Ses héros, baroques et tragiques, errent en quête de vengeance, de rédemption ou d'amour tel un reflet onirique de nos propres existences, portés par un imaginaire sans limites. Une lecture fascinante, inoubliable. Première traduction française de quelques-unes de ses nouvelles, Lapin maudit est une belle introduction à l’œuvre aussi déconcertante que profonde de Bora Chung. L’autrice coréenne y excelle, empruntant ici au conte et au fantastique, pour un résultat cousin du Bestiaire, de Julio Cortazar (1951), à la sauce coréenne – un comble merveilleux pour une traductrice du russe et du polonais !